En souvenir du massacre de Saint-Jean Bosco le 11 Septembre 1988, une conférence de Presse s’est tenue à la Fondation Aristide, l’occasion pour l’Organisation Politique Fanmi Lavalas de marquer ce triste anniversaire dans l’histoire démocratique du pays et encourager la poursuite de la mobilisation contre le pouvoir en place en se disant très favorable à une transition.
« Fanmi Lavalas qui se range toujours dans le camp des victimes constate avec consternation la manière dont le régime en place renoue avec les mêmes pratiques de dictature des Duvaliers à savoir massacrer la population des quartiers populaires » affirme Me Jodson Durogène, l’un des membres de la cellule de communication du parti politique Fanmi Lavalas.
Il profite pour rappeler les différents crimes enregistrés récemment et dénoncer le président Jovenel Moise comme responsable de l’insécurité grandissante qui fait pleurer les familles haïtiennes.
L’organisation politique de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide ne compte pas réclamer justice au moment où ce régime « néoduvalieriste » dit-il, est en place mais préconise la mobilisation sur toutes ses formes jusqu’au renversement de ce régime et c’est seulement à ce moment que toutes les victimes trouveront justice, poursuit le porte parole Jodson Durogène.
Par ailleurs, le Dr Gédéon Charles au nom de Fanmi Lavalas a fait savoir qu’il n y aura pas d’éléctions avec l’administration Moïse-Jouthe, et appelle la population à se mobiliser pour renverser ce régime qui est le responsable de la situation critique du pays. Il croit que la route de la transition est inévitable pour arriver à établir à la tête du pays le pouvoir qui tiendra compte de la majorité.
Shelovenie Jean