Ce dimache 26 juillet 2020, plusieurs associations protestantes ont marché pacifiquement à Port-au-Prince pour exiger du Président Jovenel Moïse l’annulation du décret consacrant le nouveau code pénal.
Selon les organisateurs, le code pénal, recemment publié dans le journal officiel, va à l’encontre des moeurs et des traditions du peuple haïtien, puisqu’ils croient que le texte prône l’hmosexualité et la bestialité, entre autres et donc « immoral« .
Partie de carrefour trois mains, cette marche, qualifiée d’homophobe par plus d’un, a pris fin au carrefour de l’aéroport. Dans la même optique, les protestants devraient aussi marcher dans sept départements, autre que l’Ouest.
Cette initiative est parrainée par la fédération protestante d’Haïti (FPH), le conseil national spirituel des églises d’Haïti (CONASPEH), vision pour Haïti et pour le monde (VIHAMO), Radio-Télé Shekinah et Radio-Télé Shalom.
Cette forme de protestation est « une première option« . Si rien n’est fait, d’autres actions seront entreprises afin de « forcer le gouvernement à faire marche arrière« , a déclaré le pasteur Gérald Bataille, l’un des principaux promoteurs de cette levée de bouclier.
Parallèlement sur les reseaux sociaux, l’église a été couverte d’opprobre, accusée d’être toujours muette quand il faut se battre contre l’insécurité, le chômage, la corruption et le blackout, des sujets sérieux.
Sheila Gabriel
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