Ce lundi 6 juillet 2020, le procureur général bolivien a accusé l’ancien président Evo Morales de délits présumés de terrorisme et de leur financement. Le parquet demande à nouveau l’arrestation de l’ex-président bolivien, réfugié en Argentine, depuis son éviction du pouvoir en novembre 2019.
La plainte contre Evo Morales (2006-2019) porte sur « les infractions de financement du terrorisme et de terrorisme pour avoir prétendument coordonné un blocus alimentaire et l’encerclement des capitales (chefs-lieux des régions boliviennes) pendant les conflits de 2019 », a indiqué le parquet dans un communiqué.
En décembre 2019, le parquet général avait demandé l’arrestation de l’ex-président Morales pour sédition et terrorisme pour les mêmes faits.
Ensuite, le procureur a annoncé qu’il demanderait à Interpol de procéder à l’arrestation de Morales, mais sa demande a été sans suite. En février, le parquet avait ouvert une autre enquête contre l’ex-président Morales pour fraude électorale présumée, mais jusqu’à présent il n’y a pas eu de suites non plus.
Le gouvernement de la présidente par intérim Jeanine Añez accuse régulièrement le parti de M. Morales, le Mouvement vers le socialisme (MAS), de se soulever la révolte au sein de la population bolivienne.
Jean Eugène Jacques