Après la publication de l’arrêté présidentiel le 19 juin 2020, 415 prisonniers ont trouvé leur libération par grâce présidentielle ce 1er juillet 2020. Une décision qui a suscité la fureur de l’Office de la Protection du Citoyen et de la Citoyenne (OPC), dirigé Me Renan Hedouville. Selon ce dernier des individus ayant été condamnés pour des crimes comme: enlèvement, séquestration, meutre, viol et assassinat entre autres ont bénéficié de cette grâce.
En effet, le protecteur du citoyen a souligné qu’il y a des irrégularités dans la liste des détenus ayant bénéficié de la grâce présidentielle.
Il a souligné que l’OPC n’était pas invité dans les consultations pour une telle initiative par les autorités visant à désengorger les prisons à travers le pays, dans la lutte contre la propagation du coronavirus.
De ce fait, l’homme de loi a écrit une lettre ouverte au président de la République lui expliquant la nécessité de reconsulter la liste des prisonniers qui ont bénéficié de la grâce présidentielle afin de garantir la sécurité de la population.
Le numéro un de L’OPC a précisé qu’il est de son ressort en tant que protecteur du Citoyen et de la Citoyenne de veiller au respect des droits des individus dans les centres carcéraux ainsi qu’à l’exécution de libération dans les prisons. Pour conclure, il averti qu’il se met à la disposition de la présidence pour un éventuel entretien, à ce sujet.
Sheila Gabriel
Lisez aussi : Assassinat des danseurs Nancy Dorléans et Sébastien Petit : Quel aurait été le mobile des assassins?