C’est autour du thème « le journalisme sans crainte ni complaisance », que la journée mondiale de la liberté de la presse a été commémorée ce Dimanche 3 Avril 2020. L’occasion pour le protecteur du Citoyen, Me Renan Hedouville, de renouveler sa solidarité aux travailleurs et travailleuses de la presse.
Dans une note de presse Me Renan Hedouville a dressé un tableau sombre de la situation dans laquelle évoluent des médias et des journalistes haïtiens. Le militant des droits de l’homme dit constater qu’une intolérance acerbe s’est développée à l’encontre des journalistes.
Il dénonce ainsi ceux qui occasionnent des attaques contre les locaux de certains médias, des agressions physiques contre des journalistes et correspondants de la presse dans l’exercice de leur profession. Aussi, déplore-t-il, le cas récent du journaliste et présentateur à la Radio Télé Caraïbes, Georges Emmanuel Allen, victime d’actes de brutalité de la part de plusieurs policiers cantonnés à Delmas 33, le Mercredi 28 Avril 2020, alors qu’il venait tout juste de présenter le journal du 19-20 .
Citant l’article 28.1 de la constitution qui stipule : « le journaliste exerce sa profession dans le cadre de la loi. Cet exercice ne peut être soumis à aucune autorisation, ni censure sauf en cas de guerre », Me Hedouville a par ailleurs, invité les travailleurs et travailleuses de la presse à faire preuve de prudence tout en s’accrochant, sans crainte et sans complaisance, au droit de l’exercice de la profession.
Michenel Pierre