La presse compte une autre victime. Le journaliste de haiti24 et de Radio Télévision Caraïbes, Georges Allen, a été sévèrement brutalisé par des policiers, à Delmas 33, hier soir.
Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire en raison du covid-19, un couvre-feu est instauré par le gouvernement de 8h du soir à 5 heures du matin, sauf exception pour les journalistes, entre autres, qui doivent être munis d’une autorisation du Ministère de la communication. Malgré ce fameux papier, des policiers ont passé à tabac le travailleur de presse.
Selon les informations reportées par nos confrères de haiti24, membre du Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL), « Georges Allen s’est identifié comme journaliste, et de plus, a présenté l’autorisation du ministère de la Communication ». Et, à un policer de répliquer « mwen pa konn li/Je ne sais pas lire ».
Au moins quinze (15) minutes se sont écoulées quand le journaliste, voulant récupérer son permis de conduire, s’est adressé aux policiers qui lui ont d’abord collé une contravention pour « non-respect du couvre-feu ». Dans l’intervalle, le journaliste Guyler C. Delva, à qui il avait fait appel, discutait avec les policiers et tout a dégénéré. Georges Allen a été férocement frappé pour avoir pris des images de la scène.
haititweets.com se joint à toute l’équipe de Haïti 24 pour exprimer ses sympathies et sa solidarité au collègue Georges Emmanuel Allen.