Le coronavirus fait désormais plus de deux millions de contaminés et près de 145 mille morts dans le monde. le virus, qui n’est pas encore maitrisable, contamine aussi le discours de tous au quotidien. Le pape François est bien aussi porté par le courant, pour plaider en faveur de certains pays.
Le dimanche de Pâques, le pape qui s’est adressé aux chrétiens catholiques par visioconferénce, coronavirus oblige, a tenu un discours plus politique que religieux.
Lors de la cérémonie orbi et orbi, le Saint Père a demandé aux dirigeants concernés, « la levée des sanctions internationales » contre certains pays dont l’Iran et Cuba. Ces pays qui ont du mal à se procurer de médicaments adéquats dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Le pape François ne s’est pas arreté à cette seule demande. Il a exige « la suppression de la dette pour les pays africains« , qui eux aussi ont du mal à lutter contre l’épidemie faute de « ressources publiques » a-til justifié.
Le Pape fait ces déclarations dans un contexte où chaque pays se concentre sur sa propre gestion de la crise. Le coronavirus met à nu le déficit de solidarité au sein de l’Union Européenne et où le multinationalisme passe pour un voeu des bons moments.
Coronavirus, Pâques et Pape… un plaidoyer pour plus de solidarité entre peuples, en ces temps difficiles.