Ce dimanche 5 avril 2020, le chef de l’ONU, António Guterres, a interpellé les gouvernements à prendre des mesures afin de protéger les femmes et les filles contre les violences domestiques. Cette « horrible flambée mondiale de violence domestique » est liée aux mesures de confinement infligées par les gouvernements dans plusieurs pays pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Le 23 mars 2020, le chef de l’ONU avait lancé un premier appel d’« un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde » afin de se concentrer sur la lutte commune pour vaincre le virus. Ce deuxième appel concerne les violences basées sur le genre, celles faites aux femmes et les filles dans les foyers.
« Ces dernières semaines, tandis que s’aggravaient les pressions économiques et sociales et que la peur s’installait, le monde a connu une horrible flambée de violence domestique », a regretté le chef de l’ONU
« La violence ne se cantonne pas aux champs de bataille. Malheureusement, de nombreuses femmes et jeunes filles se retrouvent particulièrement exposées à la violence précisément là où elles devraient en être protégées : dans leurs propres foyers. C’est la raison pour laquelle je lance aujourd’hui un nouvel appel pour la paix à la maison, dans les foyers, à travers le monde entier », a souligné le secrétaire général de l’ONU.
Antonio Guterres exige les États à agir rapidement. « J’engage tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d’action national face au Covid-19. »
Jean Eugène Jacques