Comme l’apparition d’un spectre effrayant,
Ou l’accomplissement d’une prédiction nostradamienne,
Vengeance de Dieu ou,
Ironie du sort,
Du soleil à la lune, tout s’arrête brusquement,
Pour faire place aux aveux des lampes,
Des couples jusque-là pressés par le temps,
Un temps qui marche désormais à reculons,
Et s’arrête a la molécule 19,
Alors qu’on devait être à la vingtaine,
Au début d’un siècle maudit,
Puis on saute à la quarantaine,
Sans, pour une fois, passer par la trentaine,
Le vieux prophète a voulu sonné le glas,
Mais on était trop occupé par la politique de la politique,
Pour s’inquiéter pour l’humanité,
En train d’être dévorée par les vers à l’air libre,
Soudain, même la foi a froid,
Au beau milieu d’un printemps chaud,
Les moutons de panurge diront le contraire,
Pourtant, tout se remet en question,
La science de la foi,
Et la foi dans la science,
L’éthique de l’équité,
La fraternité de la globalisation,
On se cherche dans son identité,
Mais s’accroche à sa survie,
Le sauve qui peut,
Devient le nouvel ordre mondial,
On ne combat plus l’ennemi commun,
Puisqu’il n’y a plus d’ami commun,
Les compteurs ne compte plus les kilomètres,
Mais, les victimes de l’inaction hiérarchique,
Sans que personne ne sait,
à qui profite le crime?
Sauf le temps nous dira le reste.
(Jhony Desinor ✍?)
Naples, Fl
4 Avril 2020