3 avril 2000 – 3 avril 2020 ramène le 20ème anniversaire de l’assassinat du journaliste, Jean Léopold Dominique. A l’occasion de la 20ème commémoration de ce tragique événement, le Secrétaire d’État à la communication Eddy Jackson Alexis a déploré le fait que 20 ans après, le dossier est toujours dans l’impasse à la cour de cassation.
Voilà que 20 ans après l’assassinat de Jean Dominique, la mort de celui-ci n’a toujours pas été élucidée par la justice haïtienne. Cela fait 6 ans depuis que le dossier est bloqué à la Cour de Cassation alors que cinq juges ont prêté serment pour combler les postes vacants à ladite cour.
Le Secrétaire d’État à la communication a dénoncé la passivité du système judiciaire et des autres pouvoirs dans le traitement de cette affaire. « Ne pas juger est un déni de justice » a indiqué le journaliste, devenu secrétaire d’Etat. Déplorant la lenteur existant dans la gestion de ce dossier, M.Alexis a demandé aux juges de ce ressort à prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue de la tenue du procès relatif à ce dossier.
Le directeur de la Radio-Haïti Inter et son gardien Jean Claude Louissaint, ont été abattus par des individus armés à l’entrée même de la station, alors située entre Delmas 66 et 68.
Toutefois, 20 ans après cet acte odieux, la Cour de Cassation n’a toujours pas tranché sur la demande en récusation de la Cour d’appel produite par l’ancienne sénatrice du parti Fanmi Lavalas, Mirlande Libérus Pavert. Celle-ci, qui vit aux États-Unis a été désignée par le juge, Yvickel Dabrésil, comme l’auteure intellectuelle de ce double assassinat.
Depuis l’ouverture de l’enquête sur l’assassinat de Jean Léopold Dominique et de son gardien de la station, le 3 avril 2000, pas moins de 8 juges ont travaillé sur cette affaire. Par ailleurs, plusieurs témoins qui pouvaient faire des révélations importantes ont été assassinés, notamment Oriel Jean, ex-responsable de la sécurité de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.