Les policiers regroupés au sein du mouvement « Fantôme 509 », ont foulé le macadam pour continuer à réclamer la réintégration des 4 policiers renvoyés, et le droit de former un syndicat entres autres revendications.
Dans plusieurs artères de la capitale haïtienne, la terreur a régné pour le deuxième jour consécutif de la semaine, où des policiers en uniformes, cagoulés et armés gagnent les rues pour faire entendre leurs revendications résumés en 3 point: réintégration des 4 policiers révoqués par le haut commandement de la PNH; jouissance de leur droit de former un syndicat; amélioration de leurs conditions de travail.
Si l’ONA, le FAES et les archives nationales ont été les principales cibles des « Fantômes 509 » hier, aujourd’hui ce sont les ministères de la planification et celui de la justice qui ont dû fermer leurs portes de manière hâtive, sous fortes menaces des policiers protestataires.
Plusieurs véhicules de plaque officiel et de services de l’État ont subi des dommages sur la cour des ministères visités par les policiers protestataires.
Michenel Pierre