Le jeudi 5 mars 2020, le Département d’État américain a pris la décision d’élever Haïti au rang des pays à ne pas visiter par les ressortissants américains. Cette nouvelle est venue, 24 heures après l’installation d’un nouveau gouvernement dans le pays. En outre, les États-Unis avaient promis de travailler avec ce nouveau gouvernement.
La République d’Haïti a rejoint la liste des pays comme l’Iraq, le Yémen, le Soudan du sud, la Syrie, la Somalie, l’Afghanistan et la Libye. C’est la liste noire des pays à ne pas visiter par les ressortissants américains.
En effet, cet avis de voyage de niveau 4 du Département d’État américain sur Haïti, est la manière de répliquer à la montée en force de l’insécurité dans le pays, depuis le mois de janvier dernier. La dernière fois qu’Haïti était sur cette liste, c’était lors du mouvement « pays lock » de février 2019.
« Les crimes violents, tels que les vols à main armée et le détournement de voiture, sont courants. Les actes d’enlèvement sont très répandus. Les kidnappeurs peuvent utiliser une planification sophistiquée ou profiter d’opportunités imprévues […] Les manifestations, l’incendie de pneus et les barrages routiers sont fréquents, imprévisibles et peuvent devenir violents. La police locale peut ne pas avoir les ressources nécessaires pour réagir efficacement à de graves incidents criminels », peut-on lire dans le communiqué sur le site web du Département d’État américain.
La nouvelle équipe gouvernementale est dans l’obligation de travailler à contrecarrer la montée en force de l’insécurité dans le pays.
Jean Eugène Jacques
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