Quand le syndicat souhaité par des agents de la Police Nationale d’Haïti est décapité, « fantôme 509 » fait surface.
C’est à travers les ondes d’une radio de la capitale que cette bande de policiers, restés anonymes, se fait entendre par le biais d’un porte-parole, vendredi soir. Par ultimatum, ces « révoltés » exigent la « réintégration sans condition des 5 policiers révoqués » selon eux « injustement », suite aux actes de vandalisme des 7 et 17 février.
A en croire le porte-parole, « Fantôme 509 » serait composé d’agents des unités spécialisées USGPN, CIMO, BOID et SWAT, ainsi que d’autres policiers sur tout le territoire national. Ces policiers exigent « un emplacement au sein de la direction générale pour loger le futur syndicat de police ».
Une brusque apparition qui doit hanter l’esprit des membres du haut commandement de la Police Nationale. D’ailleurs, si ce groupe aurait une existence concrète, qui peut penser que ses membres seraient de gentils fantômes inoffensifs ?
Vu le contexte, on est loin des dessins animés…
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