Le gouvernement américain a remis au bureau national d’Ethnologie lors d’une cérémonie tenue ce vendredi 14 février, plus de 400 pièces archéologiques volées par des américains à l’État Haïtien.
C’est en présence du ministre de la culture et de la communication, Jean Michel Lapin, de l’Ambassadeur Américain en Haïti, Michel B. Sison, du directeur adjoint du FBI, Michael Nordwall, de l’agent spécial du FBI, Timothy Carpenter et du directeur du bureau national d’Ethnologie, Erol Josué qu’a eu lieu cette activité.
Le gouvernement américain a rapatrié 479 artefacts culturels et historiques à la république d’Haïti. Ces objets historiques appartenant à Haïti ont été découverts lors de la plus grande opération de récupération de propriétés culturelles de toute l’histoire du bureau fédéral d’investigation (FBI). Il s’agit du premier rapatriement de patrimoine culturel de ce genre entre les États-Unis et Haïti, selon Michael Nordwall, directeur adjoint du FBI.
De son côté, l’Ambassadeur américain en Haïti, Michel B. Sison, a souligné le rôle essentiel de l’État de droit, et de tous les mécanismes qui l’accompagnent, dans la protection d’une nation, de ses biens, de son patrimoine et de son héritage.
« Des unités de droits de propriété intellectuelle et de crimes liés aux objets d’art servent à favoriser l’importante collaboration entre les différentes agences chargées de faire appliquer la loi à travers le monde », a poursuivi la diplomate.
Dans ses propos de circonstance, le ministre de la culture et de la communication, Jean Michel Lapin, a aussi salué la relation de grande confiance existant entre Haïti et les États-Unis d’Amérique et ce, dit-il, depuis plusieurs années.
Le rapatriement de ces objets d’art va faciliter l’enrichissement de notre patrimoine culturel en tant que peuple, a-t-il dit, soulignant que ces objets ont une grande importance pour l’humanité.
Jean Michel Lapin, qui est aussi premier ministre, a souligné que ces objets seront sauvegardés par le bureau national d’Ethnologie qui va élaborer le plan y relatif.
Enfin, le directeur du bureau national d’Ethnologie, Erol Josué, a salué la franche collaboration existant entre le bureau national d’Ethnologie et les États-Unis, ce qui a facilité le rapatriement de ces objets de grande valeur, qui caractérise notre histoire en tant que peuple.
R.C