Désormais, hormis les véhicules du corps diplomatique, tous les véhicules y compris ceux immatriculés Officiel (OF), Service de l’État (SE), Immatriculation Temporaire (IT), Police Nationale (PNH), ainsi que les ambulances sont susceptibles d’être contrôlés par des agents de la circulation. C’est ce qu’a fait savoir le premier ministre démissionnaire, Jean Michel Lapin, à l’issue d’une réunion du CSPN tenue ce mercredi à sa résidence officielle à Musseau.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un plan de sécurité à trois niveaux mis en place par l’administration Moïse pour mater l’insécurité galopante qui s’installe dans le pays, a indiqué M. Lapin affirmant que ces mesures seraient en place le soir même.
Le premier ministre a.i qui s’est montré ferme sur l’impartialité des contrôles routiers a précisé qu’il avait autorisé la police à identifier les occupants de tous les véhicules à l’exception de ceux du corps diplomatique.
« Il n’y aura aucune exception pour les véhicules immatriculés Service de l’État ou Officiel. La police vérifiera aussi les véhicules aux vitres teintées. La police et la justice séviront contre les occupants qui ne veulent pas obtempérer à cette nouvelle mesure », a martelé le chef du gouvernement.
Plus loin , il soutient que le service de circulation et les autres brigades de la police feront un travail systématique d’identification. Ensuite, la PNH mettra en œuvre une stratégie d’action que nous ne pouvons pas dévoiler.
Par ailleurs, concernant le renforcement des équipements de la PNH pour lutter contre la criminalité, il a laissé entendre que la plupart des besoins de la PNH ont été comblés à l’exception de ceux qui nécessitent une approbation au niveau international en train d’être finalisée, rappelant qu’Haïti est sous embargo en ce qui concerne l’importation d’armes de guerre et de munitions depuis plus de 25 ans.
R.C