L’Office de la protection du citoyen a pris officiellement position sur la montée grandissante des actes criminels notamment les cas d’enlèvements suivis de séquestration contre rançon qui sévissent dans le pays. L’institut national de défense des droits humains avance que le climat d’insécurité qui s’installe dans le pays est la conséquence de la prolifération des gangs armés qui sèment la terreur dans les quartiers populaires.
Déplorant l’assassinat du jeune Jean Rubens Eugène, retrouvé mort dans la nuit du mardi 11 février à 4ème avenue Bolosse, alors qu’il s’était rendu sur les lieux pour apporter une rançon à des ravisseurs en échange de la libération de 5 personnes, l’OPC avance que ce « phénomène atteint le seuil de l’inacceptable et demande des mesures urgentes et efficaces« .
« Si par le passé, les gens fuyaient le pays pour des raisons économiques et politiques, actuellement le phénomène de banditisme couplé avec les actes de kidnapping ont provoqué le déplacement de beaucoup de compatriotes vers l’extérieur« , dénote l’INDH rappelant que la sécurité des vies et des biens des citoyens et citoyennes relève de la responsabilité de l’État au regard de la constitution haïtienne et des instruments internationaux.
Par ailleurs, l’Office de la protection du citoyen croit qu’il est urgent que les forces de sécurité du pays se mobilisent en vue de définir des stratégies efficaces pour apporter des réponses immédiates et endiguer ce fléau qui continue de semer le deuil et la désolation dans la société.
R.C