L’Institut Mobile d’Education Démocratique (IMED) a dressé un tableau sombre de la situation sociale, économique et politique du pays à l’occasion du 34ème anniversaire de l’installation du régime démocratique en Haïti, le 7 Février dernier.
Dans une note de presse en date du 10 Février 2020, la directrice exécutive de l’IMED, Mme Kettly Julien, a dénoncé « le phénomène de la corruption qui gangrène tous les secteurs de la vie nationale sans oublier l’insécurité alimentaire alarmante, la multiplication des gangs armés ainsi que la recrudescence des cas d’enlèvements suivis de séquestration contre rançon qui sévissent dans le pays ».
De surcroît, Mme Kettly Julien a profité pour fustiger la nonchalance des trois pouvoirs de l’État qui, selon elle, sont irresponsables, absents et complètement inutiles.
Sans partie pris, la défenseure des droits humains qui qualifie l’opposition politique d’abimée, croit que cette dernière est à bout de créativité avec un discours vide de solution et la société civile qui, d’après elle, est « prise en otage« .
Plus loin, la directrice de l’institution encourage les concernés à prendre la voie d’un dialogue inclusif, sincère et transparent, tout en invitant les forces vives de la nation à une transformation mentale de façon à mettre fin à ce qu’elle appelle « un jeu de dupe ».
Michenel PIERRE
