Le parlement est caduc. C’est un fait. Mais pour le départ de 2/3 des sénateurs, personne ne sait si c’est légalement conforme et personne n’est non plus en mesure de prouver le contraire. Alors que pour moi Aragoz, fils du peuple, il était temps. Bon débarras. « Mwen bouke ».
Puisque nous sommes en pleine errance politique dans ce pays, ce départ constaté ou précipité du 2e tiers du Sénat, par le Président de la République le 13 janvier 2020, s’installe « de facto » dans la réalité politique. D’ailleurs les saints vers lesquels ont levé les yeux, ces Sénateurs qui rechignent, ne sont pas consacrés à de telles fins.
C’est le cas du Conseil électoral provisoire permanent ou permanent provisoire (on va quand même garder le sigle CEP). Cette structure, actuellement sans mandat, vient de jeter dans le vide les Sénateurs contestataires. Le CEP, après délibération, se libère de ce colis et « déclare qu’il ne dispose dans le cas d’espèce, d’aucune référence légale pour saisir les organes du contentieux électoral ».
Ironie du sort, ce camouflet est salué par ces mêmes sénateurs projetés aux calendes grecques par cette résolution du CEP. Ils retiennent que cette décision « reconnait que la durée d’un mandat électif relève de la constitution ». Bien entendu le CEP a tiré les bretelles des pouvoirs exécutifs et législatifs qui ont la responsabilité « de prévenir toute situation de vide institutionnel », alors que la constitution prescrit les échéances. BOBINE. « konstitisyon se papye, lwa se papye. lajan se papye tou. Ann fè lajan pito » …
Donc, pendant tout le temps qu’ils profitent gloutonnement de nos taxes et impôts, et par tous les moyens, ils n’ont rien fait. C’est vrai ? Le garant de la bonne marche des institutions gagne un deuxième point devant le tribunal correctionnel. Une évidence juridique confirmée par le Juge Benjamin Félismé. En fait, tout le monde sait qu’un Président ne peut être jugé au correctionnel… sauf les déshérités de la mamelle.
Le Président avait à la base engrangé un énorme point pour avoir pris le soin de « gade ale palemantè yo » qui n’ont pas voté la loi électorale. Est-ce le jeu de « tel est pris qui croyait prendre ? », « à coquin, coquin et demi ? », ou « la prime au plus laid ? ». Moi, je ne sais pas. Je ne sais pas si vous savez. Mais, la petite voix me dit : peut-être ! Et pour cause, la loi n’est plus la boussole de quiconque. Ici, vaut mieux être dans la débandade perpétuelle pour mieux gérer « les choses ».
Mes amis, suivez mes yeux. Ils vont dans tous les sens.
Encore, il semble que 10 sénateurs sont toujours en fonction. Ils ont écrit une correspondance pour notifier au Palais National qu’ils sont encore là. C’est vrai ? Normalement, ils ne peuvent rien faire de sérieux. Mais, ils sont encore là, profitant de tous les avantages qu’on n’ose imaginer et certainement de l’immunité qualifiée, depuis quelques années, par un politicien opérant sous couvert des droits humains, de « prime et/ou de couverture au banditisme ».
Il n’est pas nécessaire que moi Aragoz vous dise que la 50e législature n’a rien foutu. C’est sous vos yeux. Ils ont tout, pour ne rien faire pour nous, « le peuple ». « Nou vote moun yo pou tèt yo, men pa pou nou. Zafè nou… ». Mais au final, est-ce que le « taboularaza » peut passer par des élections générales ? Ne me demandez pas sous les roulettes de quel Présid….
Woy woy attention. Oui… on disait ? Ah oui, Louis-Philippe Dalembert est présélectionné pour le « prix les Afriques ». Quelle merveilleuse nouvelle. Tu vois nous pouvons faire de bonne chose oui. « Moun yo gen nannan wi. Yo pa vid non. Ditou ». Oupssssss. Ils sont encore là ? Ils sont partis ? ouffff !