A moins de quinze (15) jours de la date d’expiration de l’ancienne carte d’identification nationale qui sera remplacée par la nouvelle, et malgré les nouveaux équipements de la compagnie Dermalog retenu pour la production de la nouvelle carte, le nombre de cartes produites est de loin inférieur aux 6 millions de cartes nécessaires, selon les informations disponibles.
En effet, Wandy Charles, le Directeur des communications de l’Office National d’Identification (ONI), régissant sur la question, affirme que l’ONI a été sévèrement affecté sur le plan logistique durant plusieurs mois par la crise et la plupart des citoyens on été dans l’impossibilité de se déplacer.
Sur ce, il rappelle qu’avant l’opération « pays lock », la production journalière moyenne était de 12,000 cartes, mais qu’avec la crise, le volume de production s’est effondré autour de 2,000 par jour. Il évoque aussi les importants dommages matériels subits par l’ONI (vandalisme, incendie, intimidation du personnel entre autres…), les milliers de cartes détruites par le feu, sans compter le vol de matériels, d’équipements, de mobilier et de plus de 60 ordinateurs…
Le Directeur des communications souligne que depuis fin novembre, l’ONI a repris progressivement ses services et que les citoyens peuvent à nouveau récupérer leur CIN. Pour cela ils doivent se rendre dans l’un des bureaux de l’ONI avec leur ancienne carte et la copie de leur acte de naissance ou un extrait des archives ou encore la copie du certificat de baptême.
Le 31 décembre 2019, sauf report de cette échéance par l’ONI, est le dernier jour pour obtenir sa nouvelle CIN. Passé cette date, tous les citoyens en possession de l’ancienne carte ne pourront plus l’utiliser dans des transactions qui nécessitent la présentation d’une pièce d’identité. Ce qui ne sera pas sans conséquences, car la plupart des citoyens n’a aucune autre pièce pour s’identifier, n’ayant ni passeport ni permis de conduire.
RC