Le XIIIe sommet commercial Chine-ALC (Amérique Latine et Caraïbes) a pris fin hier mardi à Panama. Lors de ce sommet, le ministre des Affaires étrangères, Miguel Vargas, appelle à une assistance urgente pour Haïti. Le Chancelier Vargas a averti que la situation d’Haïti affectera non seulement la République dominicaine, mais toute la région.
« Nous devons empêcher Haïti de tomber dans une spirale de chaos total, dont il faudrait des années pour se remettre. Les urgences majeures se concentrent sur l’insécurité alimentaire et les problèmes de santé », a insisté Vargas Maldonado.
En outre, il affirme que la situation en Haïti constituait une menace réelle et imminente pour la paix et la sécurité dans la région. Il exhorte la communauté internationale à prendre des mesures efficaces pour empêcher l’aggravation de la crise humanitaire.
Miguel Vargas réitère le soutien de la République Dominicaine
« Notre soutien à cet égard est irrévocable, car nous sommes convaincus de l’impossibilité d’atteindre le Programme 2030 de manière isolée. Haïti continuera sa crise sans l’implication profonde de la communauté internationale », a repris Vargas.
« Combien de temps encore les niveaux actuels d’instabilité politique persisteront-ils sans atteindre un point de non-retour ? », a demandé le ministre, qui a rappelé avoir soutenu au Conseil de sécurité des Nations unies que le retrait prématuré de l’aide internationale en Haïti aurait un effet négatif.
Le blocage de l’aide extérieure
Miguel Vargas a déclaré que la crise de la gouvernance, et l’instabilité qui en résulte sur le territoire haïtien, ont bloqué le travail des organisations internationales et des ONG dans ce pays, où plus d’une personne sur trois a un besoin urgent d’aide alimentaire, et un million est classé en état d’urgence.
En outre, il a noté qu’environ quatre millions d’Haïtiens souffrent de la faim et 49% de la population est considérée comme souffrant de malnutrition.
Le ministre dominicain des Affaires étrangères a ajouté que, depuis septembre, plus de trois millions d’enfants haïtiens ne fréquentent pas l’école en raison de problèmes de sécurité. Tandis que les manifestations ont dramatiquement affecté le système de santé, car elles ont entravé les voies d’approvisionnement.
Jean Eugène Jacques
Avec El Dia
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