Le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (MCFDF) exprime ses préoccupations concernant les actes de violences, suivis de viol collectif, qu’ont subi des femmes à la prison civile des Gonaïves le 7 novembre dernier. Le MCFDF, dans une note de presse rappelle que « le viol est un acte de répression qui atteint la dignité des femmes ».
12 femmes incarcérées à la prison civile des Gonaïves ont été collectivement violées par un groupe de prisonniers lors d’une tentative d’évasion. Dans l’intervalle des réactions de plusieurs organisations, dont Negès Mawon, la coordination départementale a mobilisé des ressources pour réagir de manière à porter un soutien médical et psychologiques aux femmes dans un bref délai, a fait savoir le dit Ministère.
Pour accompagner ces victimes de viol collectif, le MCFDF a pris des dispositions pour « rendre justice et réparation à ces femmes et les supporter à tous les niveaux » lit-on. Ces mesures sont prises dans la suite des efforts de l’État « pour prévenir, sanctionner et éliminer » ces pratiques et appliquer « du décret de 2005 relatives aux agressions sexuelles ».
Le MCFDF profite pour remercier tous ses partenaires qui lui ont permis de faire le pont avec la coordination départementale de l’Artibonite. Un support qui a facilité, entre autres, le transfert des victimes à Saint-Marc, puis à la prison des femmes à Cabaret, 6 jours plus tard.
Maudeline CHÉRILUS