La bataille de Vertières a ses chiffres. Ils sont peu connus, comme le mot Vertières, qui vient d’entrer dans le dictionnaire français pour une certaine reconnaissance dans l’histoire universelle…
En fait, 18 novembre est une date pour l’humanité. Un jour où les haïtiens ont donné l’opportunité à tout être humain de devenir citoyen.
En 1803, l’armée indigène menée par Jean-Jacques Dessalines a gagné la guerre contre la plus célèbre des armées de l’époque, l’Armée françaises, celle de Napoléon Bonaparte.
Quatre (4) assauts ont été donnés par le Général de Brigade François Capois près du cap français (aujourd’hui Cap-Haitien), pour repousser les français. « En avant, en avant » jusqu’à la victoire.
Les morts, des blessés et l’indépendance
Le soir venu 1200 morts ont été dénombrés du côté haïtien et 2000 blessés. 1200 morts et blessés en tout, du côté français.
Pour ce combat, l’armée indigène était forte de 27000 hommes démunis d’équipements, mais déterminés face à l’armée napoléonienne forte de ses 47000 expéditionnaires bien équipés, dont 2000 à Vertières.
Le 19 novembre un officier français, Duveyrier, se ramène aux sentinelles de Capois pour être conduit au Quartier Général de l’armée haïtienne. La journée entière a été consacrée aux discussions pour aboutir à un accord.
10 jours ont été donnés à Rochambeau pour embarquer les restes de son armée et quitter Saint-Domingue. Un départ qui préfigure l’indépendance proclamée le 1er Janvier 1804.
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