L’organisation féministe NÈGÈS MAWON dénonce avec rigueur le viol collectif sur les 12 femmes incarcérées dans la prison civile des Gonaïves.
Ce « crime odieux », comme le qualifie l’organisation féministe, a eu lieu lors d’une tentative d’évasion. Cet acte est orchestré par des hommes de la même prison et le serait sous les yeux des agents de la Police.
Ce cas est un énième enregistré sur une courte période. En dépit du fait que divers organismes des droits de femmes et de filles tirent sur la sonnette d’alarme à chaque fois sur cette pratique, l’État ne réagit pas suffisamment. « Aujourd’hui encore la liste de femmes victimes de l’irresponsabilité, de l’incompétence et du déni de l’État haïtien, s’est allongée. » déplore NÈGÈS MAWON
L’organisation féministe, que dirige Pascale SOLAGES, présente ses sympathies aux victimes et à leurs familles. Elle exige que :
– « Ces femmes bénéficient de l’accompagnement multidimensionnel dont elles auront besoin. »
– « Les responsables, à tous les niveaux, soient identifiés, interpellés, jugés et condamnés. »
– « Que les femmes soient libérées immédiatement et sans condition si elles étaient emprisonnées illégalement ou en condition de détention préventive prolongée. »
NÈGÈS MAWON exhorte toutes les organisations de défense de droits humains à s’efforcer pour donner une réponse rapide et adéquates aux victimes.
« BATAY LA AP KONTINYE POU YON SOSYETE KOTE DWA FANM RESPEKTE. FÒS! » Ainsi termine la note de NÈGÈS MAWON.
Maudeline CHÉRILUS