Les mesures du gouvernement ne sont d’aucun effet. Disons, peut-être, pour l’instant. La population est prise en otage, pour une troisième journée consécutive. Des barricades de tout genre, des détritus et des pierres jonchent les rues. L’État absent !
Pour une huitième (8e) semaine, les activités sont paralysées. Pour cette semaine, à Port-au-Prince, tout est véritablement « lock ». « Sécurité fragile », « fatras », « barricades » interdisent la circulation de véhicules et même des rares piétons.
Une situation similaire à Croix-des-Bouquets, Bon repos, Tabarre, Frères, Pétion-Ville, Juvénat, Bourdon et Delmas. Dans la ville du Magistrat Wilson Jeudi, plusieurs coins sont restés barricadés.
Alors que Delmas 60 est coupée de circulation avec des pneus enflammés, Delmas 32 et 48 ont « amélioré » leurs barricades faites de poteaux métalliques. Des chauffeurs de motos ou des gens à motos rançonnent.
Ne parlons pas de Martissant et tout le bloc à proximité. Rues désertes sous le contrôle des gangs. Zone abandonnée, zone des abandonnés de la capitale et des abonnés de la mort, de la terreur et des estropiés.
Un regard sur les autres grandes villes du pays donne l’impression d’une grève à trois quart (3/4) réussie. Sauf, le pays en dehors vit. Mais ce n’est pas grâce au gouvernement.
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