Le vendredi 25 octobre 2019, lors d’un point de presse à New York, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé son inquiétude concernant la situation de troubles dans de nombreux pays dans le monde.
« L’inquiétude dans la vie des gens mène à tout sauf au calme dans les rues et les places des villes. Chaque situation est unique. Certaines manifestations sont déclenchées par des problèmes économiques, notamment la hausse des prix, des inégalités persistantes ou des systèmes financiers qui profitent aux élites. D’autres découlent de revendications politiques. Et dans certains cas, les gens réagissent à la corruption et à différentes formes de discrimination », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
« Pourtant, il existe des points communs entre les continents – et cela devrait nous obliger tous à réfléchir et à réagir. Même lorsque les gens ne protestent pas, ils ont mal à s’en sortir et veulent être entendus. Les gens veulent des conditions égales pour tous, y compris des systèmes sociaux, économiques et financiers qui fonctionnent pour tous. Ils veulent que leurs droits humains soient respectés et qu’ils aient leur mot à dire dans les décisions qui affectent leur vie», a-t-il ajouté.
L’ONU demande aux dirigeants d’écouter la Voix des gens
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pense effectivement qu’il existe « un déficit croissant de confiance entre les citoyens et les institutions politiques et que le contrat social est de plus en plus menacé ». « Le monde est également aux prises avec les effets de la mondialisation et des nouvelles technologies, qui ont accru les inégalités au sein des sociétés », a souligné le chef de l’ONU.
Pour conclure, le Secrétaire Général a exhorté les dirigeants du monde entier « à écouter les problèmes des gens. Notre monde a besoin d’action et d’ambition pour construire une mondialisation juste, renforcer la cohésion sociale et faire face à la crise climatique ».
Jean Eugene Jacques