Dans la grande crise qui secoue Haïti, les religieux et regieuses marchent. Ce mardi 22 octobre, ils ont été dans les rues pour suivre la voie. Ils ont voulu « interpeller la conscience de tous et de chacun, en particulier le chef de l’Etat pour qu’il prenne acte de la gravité de l’heure et prenne en conséquence une décision « sage » pour Haïti. »
Il s’agissaitt d’une invitation de la Conférence haïtienne des Religieux(ses) au clergé des dix (10) diocèses, aux fidèles catholiques et aux différents secteurs de la société incluant les autres confessions religieuses, à participer à une « marche silencieuse » à travers tout le pays.
A Port-au-Prince, comme envisagé, la Conférence Haïtienne des Religieux et des milliers fidèles ont « prié », et « imploré les grâces divines » sur Haïti. Ils ont marché de l’Eglise de Christ-Roi, pour se rendre à Bel-Air, à la Cathédrale provisoire. A l’angle de l’Avenue John Brown et la rue Lamarre, ils ont été rejoints par RARAM pour une ambiance carnavalesque…
Sur tout le parcours, plusieurs centaines de personnes ont suivi la voie. Pour cette marche qui n’a pas été du tout silencieuse, des propos hostiles ont été enregistrés à l’encontre des policiers, particulièrement à Lalue. Un char musical a accompagné les prières et les supplications…
Les manifestants ont passé quelques heures à dénoncer, entre autres, « le climat généralisé d’insécurité » et l’indifférence des uns et des autres. Il est prévu que cette marche soit suivie par « une obligation de garder les portes de leurs institutions fermées », en attendant une issue heureuse à la crise, a-t-on lu dans dans la note d’annonce de la marche.
Au final, « Tous à la muraille, chacun à son travail » dit la bible. Qui connait donc la parabole des vignerons ?
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