L’institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) est au chevet des enfants du centre « Pwojè Espwa Sud ». En effet, dans une note portée par la Direction Générale de l’Institut, il est rapporté que deux cents vingt-sept (227) enfants sont en passe d’être réinsérés dans le cadre du vaste programme « Yon Fanmi pou Chak Timoun ».
Ces enfants ont, entre autres, subi de lourds traumatismes lors des turbulences de septembre dans la communes de Torbeck/Sud d’Haïti. « Des individus non identifiés ont envahi le centre le 27 septembre et des détonations ont été entendues durant leur opération qui s’est répétée le lendemain, 28 septembre ». Suivant cette note « le dortoir des filles a été [aussi] saccagé et pillé ».
Lisez ci-après la note intégrale de l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches où il y est aussi souligné le contenu du processus de réinsertion.
Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR)
Port-au-Prince, le 21 octobre 2019
Processus de réinsertion, après les actes de vandalisme contre le centre d’enfants « Pwojè Espwa Sud »
L’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR), une nouvelle fois, dénonce et condamne avec rigueur les actes de vandalisme et de sabotage du Centre « Pwojè Espwa Sud », enregistré les 27 et 28 septembre 2019, lors des turbulences politiques dans la commune de Torbeck.
Ce Centre héberge actuellement 182 enfants dont 53 filles et 129 garçons, alors que 45 ont été déjà réinsérés dans le cadre du programme « Yon Fanmi pou Chak Timoun ».
Pour rappel, des individus non identifiés ont envahi le centre le 27 septembre et des détonations ont été entendues durant leur opération qui s’est répétée le lendemain, 28 septembre. Le dortoir des filles a été saccagé et pillé. Les enfants ont expérimenté un choc inattendu et violent qui risque d’avoir des conséquences néfastes sur leur développement.
Des agents de l’IBESR des Cayes en compagnie de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la justice haïtienne sont intervenus pour accompagner ces enfants vulnérables. Présentement, des agents de l’IBESR, de la PNH, de l’Unicef, LFDS et du CFRAPS assurent la prise en charge de ces enfants.
Dans cette perspective, l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) informe le public en général, et les institutions concernées en particulier, que dès le lundi 7 octobre, le processus de réinsertion de ces enfants a été amorcé, incluant la réunification au sein de leur famille respective d’une manière définitive, leur scolarisation, les soins médicaux et psychologiques appropriés ainsi que des activités génératrices de revenu aux familles ; suivant les besoins constatés. Un suivi sur trois (ans) est aussi envisagé.
Il faut rappeler que ce Centre, malgré tout, a été identifié, évalué et étiqueté « centre vert » après l’appel à témoignages et l’enquête de proximité effectué dans le cadre du Processus d’Évaluation des centres et de Documentation Sociale des Enfants (EDOS).
Les responsables dudit centre ont volontairement intégré le processus de désinstitutionnalisation des enfants croyant, à la lumière des « nouvelles mesures en matière de prise en charge des enfants privés de protection parentale », que la famille est le milieu le plus approprié pour élever les enfants.
L’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) interpelle tout un chacun sur la nécessité de protéger les enfants et de respecter leurs droits. L’avenir d’un enfant est l’œuvre de toute une société et l’inverse est aussi vrai pour l’enfant d’hier. Réfléchissez !
Direction Générale
13, Rue des Marguerites, Turgeau, Port-au-Prince Haïti
Téléphone : 2816-1558
ibesr01@yahoo.fr
