Haïti donne la possibilité à tous les humains de devenir citoyens. Le père de la liberté, Jean-Jacques Dessalines, a été assassiné il y a 213 ans. Ce n’est pas pour la liberté qu’il a inventé pour cette race et l’humanité toute entière. Non, en interne tout le monde voulait de cette liberté. Il a été assassiné, bien sûr, pour son projet de « justice sociale ».
En fait, tant de l’intérieur que de l’extérieur on n’en voulait pas !
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A l’intérieur, le projet de justice sociale n’a pas fait l’unanimité. D’ailleurs, 215 ans après l’indépendance, où est donc Haïti sur l’échelle de « justice sociale » au niveau mondial ?
S’il doit y avoir de noble, « je veux être le seul noble » dit Dessalines. Un arrêt de mort immédiat signé pour avoir nourri l’idéal d’une societé où l’égalité des droits et l’opportunité d’une solidarité collective soient au rendez-vous.
Aujourd’hui, est-ce donc le moment de dire « Effrayons tous ceux qui seraient tentés de ravir l’opportunité d’établir une société empreinte de justice sociale. » ?
Bien entendu, pour le pays et pour Jean-Jacques Dessalines, « effrayons tous ceux qui ne voudront pas qu’Haïti soit une société juste ». Il va falloir pouvoir bien identifier les irréductibles. Après tout, rassemblez-vous, discutez, entendez-vous. Car, le seul moyen d’écarter véritablement l’injustice c’est d’instaurer la justice. La justice institutionnelle.
Dessalines a horreur de voir une société servante de la haine, de la violence et de l’orgueil. Il se rebelle de voir une société pétrie par l’instinct de mort et de la déchéance. Une société où rien n’est sacré, où tout s’inscrit dans l’esthétique de la décrépitude.
Pour suivre Dessalines et lui rendre justice, instaurez la justice – institutionnelle – dans toutes ses composantes. La justice sociale d’abord! Voulez-vous bien y contribuer ?