Le core Group a rencontré, lundi 30 septembre 2019,certains membres du secteur économique, des membres de l’opposition et des alliés du pouvoir pour discuter de l’avenir du président Jovenel Moïse. Au moment où les mouvements de protestation exigeant le départ du chef de l’Etat sont au paroxysme, la communauté internationale a encore recommandé un dialogue entre toutes les forces vives de la nation.
En effet, le Core Group avait déjà fait cette proposition en juillet 2018, lors des émeutes du 6-7-8 juillet. « Tout doit se faire dans le dialogue, même le départ du chef de l’État » recommande le Core Group, d’après ce que rapporte Mme Edmonde Supplice Beauzile, dans la presse.
L’opposition, dite radicale pour sa part, se dit ferme sur sa position. Elle exige sans condition le départ du président.
Le Sénateur Nenel Cassis, membre de l’opposition, clame qu’il ne tient pas en compte de cette invitation au dialogue faite par le Core Group. L’élu des Nippes, considère cette réunion comme « un événement passé ». Toutefois, compte tenue de sa déclaration du sénateur, en juin dernier, que peut-on espérer ?
Le Core Group est composé de la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies, des ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, de la France, des Etats-Unis, de l’Union Européenne et du représentant spécial de l’organisation des États Américains.
Maudeline CHÉRILUS