Haïtiennes, Haïtiens, saisissons la chance qui nous est offerte d’inventer un nouveau modèle politique et social pour qu’enfin nous vivions dans la paix, la justice et l’égalité
Face à la montée incessante de la crise socio-politique qui gangrène le pays, le Groupe d’Action Francophone pour l’Environnement (GAFE) s’est montré concerner par cette dite situation qui n’épargne personne.
Dans une note publiée le 27 septembre 2019, le GAFE propose un pacte social en Haïti pour finalement mettre un terme à ce système politique. Tout en dénonçant le règne de la médiocrité, le GAFE signale que le peuple est dans un carrefour où il ne doit plus rater une nouvelle fois l’occasion de marquer l’histoire en adoptant un pacte social.
Ce qui devra prendre en compte l’équite et la probité envers cette nation.
Lisez la totalité de la note du GAFE- Haïti :
« Septembre 2019, Haïti. C’est la fin d’un cycle politique, celui de la voyoucratie, de la corruption, de l’impunité, des bandits légaux, de la ploutocratie. C’est la fin du règne de la médiocrité et de l’indécence. C’est la fin d’un système archaïque.
Le peuple haïtien est à un carrefour décisif de son Histoire. Il lui revient maintenant à lui et à lui seul d’écrire les chapitres d’un Pacte Social.
Un Pacte Social qui garantit à tous les enfants une éducation de qualité et non pas seulement le droit d’aller à l’école. Un Pacte Social pour que chaque Haïtienne, chaque Haïtien vive dans la dignité.
Un Pacte Social pour que la force de travail et de production soit reconnue. Un Pacte Social pour que les richesses soient équitablement réparties. Un Pacte Social qui assure une place égale aux femmes dans les prises de décision. Un Pacte Social pour l’émancipation des territoires.
Un Pacte Social qui prend en compte les enjeux et défis auxquels Haïti sera confrontée à moyen et long termes. Un Pacte Social qui pose les fondamentaux à la construction d’une Nation haïtienne sans distinction de couleur, de rang social ou économique, de religion.
Cependant, la vigilance est de mise. Les forces obscures sont puissantes.
Haïti a manqué plusieurs rendez-vous historiques : du départ de Jean-Claude Duvalier en 1986 aux élections de 1990 en passant par 2010, et le terrible tremblement de terre, qui aurait dû voir Haïti sur les rails de la décentralisation.
Haïtiennes, Haïtiens, saisissons la chance qui nous est offerte d’inventer un nouveau modèle politique et social pour qu’enfin nous vivions dans la paix, la justice et l’égalité.»
– fin de la note
Maudeline CHÉRILUS