« En 7 mois et 6 séances avortées », le Sénat « refuse suivant les formes admises par les lois de la République et les principes démocratiques […] de doter le pays d’un gouvernement légitime », souligne le Président de la République lors de sa dernière adresse à la Nation.
Face à ce constat, il invite « les forces vives de la Nation » à contribuer à la « formation d’un gouvernement d’union nationale » ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention. A quoi cette expression se réfère-t-elle ?
Se rapportant aux dictionnaires consultés, la définition qui ferait l’unanimité pour parler de gouvernement d’union nationale reste le suivant :
« Est, gouvernement d’unité nationale ou gouvernement d’union nationale, un gouvernement constitué des principaux partis voire de la majorité des partis politiques représentés dans un parlement ».
Il s’agit d’une formule utilisée « lorsque la situation politique, économique ou sécuritaire du pays le requiert » convient le dictionnaire en ligne du journal Leparisien.
Sur cette base, il parait que l’opposition « noire et rouge » de Moise Jean-Charles n’en ferait pas partie, d’autant plus que son leader refuse le dialogue.
Il faut maintenant imaginer qu’avec l’ouverture au dialogue renouvelée du Président de la République, d’autres partis politiques s’adjoindront au prochain gouvernement envisagé.
Malgré tout, qui nous dit que le prochain gouvernement ne sera pas le bon ?
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