Dans une lettre en date du 26 juillet 2019, les associations patronales ADIH, AMCHAM, CCIH, CCIHC et CFHCI ont sollicité la démission immédiate de leurs représentants dans le Conseil d’Administration des Organes de Sécurité sociale (CAOSS). Du coup, elles prennent leurs distances aux actes posés par les institutions membres dont l’ONA et l’OFATMA.
Les associations patronales s’appuient sur des informations publiées dans la presse et des rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif faisant état que ces deux institutions précitées sont l’apanage d’actes d’abus et de corruption au cours de ces dernières années. Ce, au mépris de l’autorité de l’organe central de contrôle et de gestion de sécurité sociale qui est le CAOSS.
Le CAOSS a été consacré par la loi organique du 23 novembre 1983 du Ministère des Affaires Sociales et du Travail. Mais ce n’est qu’en 2013, soit 30 ans après, qu’il a été fonctionnel. Administré par une alliance tripartite à savoir l’Etat, le Salariat et le patronat, le CAOSS a pour mission d’orienter et de contrôler la gestion et le développement des organes de sécurité sociale en Haïti.
Maudelin Gedney