Une situation de crise s’abat sur le pays. Une crise de gestion de la chose publique, une crise de gouvernance, une crise qui ouvre la voie à l’impunité. Cette situation a des conséquences néfastes sur le quotidien de l’individu. La satisfaction des besoins même primaires devient un casse-tête chinois.
Pourtant la corruption bat son plein dans la plus haute sphère de l’État. Et, la population ne cesse de réclamer de nouveaux repères pour l’orientation du pays vers la justice sociale. Un état de fait où des acteurs se positionnent en y proposant des solutions.
Le député de la circonscription de Cerca Carvajal, Arodon Bien-Aimé, réagissant sur une station de radio de la capitale n’a pas passé par quatre chemins pour se positionner sur la situation de crise. En effet, pour lui « Les trois pouvoirs centraux de l’État ont échoué à leur mission. Au lieu de participer à résoudre les problèmes de la population, les représentants de ces pouvoirs ne font que les empirer. Ils doivent tous partir pour laisser la place à des compétents.«
Le député de Cerca Carvajal, Arodon Bien-Aimé, poursuit en faisant croire qu’il faut « redéfinir une nouvelle gestion de l’État, une nouvelle gestion du pays ». Il faut rappeler que le député a été élu sous la bannière du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK). Le parti qui a amené Jovenel Moïse à la tête du pays.
La crise a montré son vrai visage avec la demande de la population pour un procès équitable sur le gaspillage des fonds du Petrocaribe. Plusieurs secteurs de la vie nationale ont déjà estimé qu’il faut une une « tabula rasa » pour relancer le pays.
En effet, le groupe des pétrochallengers « Nou pap dòmi », le forum économique sont entre autre des structures qui optent pour une refonte totale des trois pouvoirs centraux de l’État. Par ailleurs, plusieurs milliers de manifestants ont descendu dans les rues le dimanche 09 juin 2019 pour exiger le départ du président Jovenel Moïse.
Maudelin Gedney
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