«En 2030, ça sera la fin du mazout à Montréal», a déclaré Valérie Plante. «Pourquoi le mazout? Parce qu’encore aujourd’hui ce produit continue à représenter 28 % des émissions de gaz à effet de serre sur l’île pour le secteur résidentiel et 14 % des émissions de GES du secteur commercial et institutionnel.»
L’interdiction se fera de 2025 à 2030, en commençant par les industries, commerces et institutions, puis le secteur résidentiel. D’ici 2050, Montréal souhaite aussi mettre fin au chauffage au gaz.
«Dès 2020, nous déposerons un projet de règlement visant l’interdiction de nouveaux systèmes de chauffage au mazout dans les nouvelles constructions ainsi que pour les bâtiments qui font l’objet de rénovations majeures sur notre territoire», a ajouté la mairesse de Montréal.
La Ville ne connaît pas le nombre exact d’immeubles chauffés au mazout. «On doit être capable de cartographier et de coter tous les bâtiments sur l’île de Montréal. C’est pourquoi nous allons établir un programme de recensement des bâtiments chauffés au mazout avec l’aide des fondations Trottier, (David) Suzuki et du C40», a indiqué Mme Plante.
Dans le secteur résidentiel, passer du chauffage au mazout à celui électrique peut coûter plusieurs milliers de dollars. La Ville compte travailler avec Québec pour bonifier des programmes d’aide comme Chauffez Vert.
Souhaitant prêcher par l’exemple, les bâtiments municipaux ne seront plus chauffés au mazout d’ici 2021. Une somme de 4 millions $ est prévue pour près d’une vingtaine d’entre eux.
En 2018, Ensemble Montréal avait aussi proposé l’interdiction du chauffage au mazout dans 10 ans.
Avec TVA nouvelles