Ce vendredi 26 avril 2019, la JSSP(Justice Sector Strengthening Program) présente un rapport sur l’accès à la justice. Il est basé sur une étude de la firme haïtienne DDG(Diagnostic and Development Group) et de l’université d’État d’Arizona(ASU). Ces dernières y ont déterminé différents types d’infractions dans des zones difficilement accessibles à la justice en Haïti. Mais aussi, les méthodes utilisées pour résoudre ces infractions.
L’étude a tenu compte de trois zones en Haïti selon des critères tels: la violence armé(Martissant), la difficulté d’accès(Cornillon) et sa position à la frontière dominicaine(Ouanaminthe). À l’aide de données recueillis de l’interview de 5000 ménages, 24 focus groupes, 21 personnes clés, des enquêtes culturelles et de 48 interview individuel.
L’enquête a répondu à des questions tels: les types d’infractions les plus fréquents, les solutions apportées, comment les vulnérabilités impactes sur l’accès à la justice et parallèlement la perception des populations de la justice formelle. Ainsi en sort-il que 《90% des gens ont recours à la justice informelle》. Conséquence de la manque de confiance de ces populations qui se tournent vers les hommes d’églises, les ASEC, chefs de bandes ou la magie.
La cérémonie de présentation du rapport est aussi marquée par la remise de cahier de charges aux autorités judiciaires. On compte parmis eux: le ministre de la justice, Me Jean Roudy Aly, le doyen du tribunal de PAP, le commissaire Paul Éronce Villard, maître Stanley Gaston, le Directeur de EMA(Ecole de la Magistrature). Le cahier leur à été remis dans un but informatif et de conscientisation sur les différents problèmes de justice qui impactent sur le niveau de confiance de ces populations.
Margella Douyon