Le mercredi 3 avril 2019, la cheffe des droits de l’homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, dans son exposé devant les membres du Conseil, a déclaré que la situation des droits de l’homme en Haïti était très différente aujourd’hui par rapport en 2004.
« Si l’ampleur des violations des droits de l’homme enregistrées alors ne correspond pas à la situation actuelle, de graves problèmes structurels persistent. Les griefs sociaux, la corruption et la faiblesse des institutions constituent des obstacles majeurs à la réalisation des droits de l’homme en Haïti », a-t-elle précisé.
Par ailleurs, elle a mentionné que malgré des améliorations visibles du professionnalisme de la Police nationale haïtienne, des évènements de violations graves des droits de la personne, entre autres des exécutions sommaires, continuent d’être signalés. La haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme poursuit en disant que « la faiblesse du système judiciaire a également un impact négatif sur le système pénitentiaire ».
En outre, la haut-commissaire s’est dit excité de la participation de la société civile pour promouvoir et protéger les droits humains et accompagner les personnes victimes. Elle déplore les actes d’intimidation envers certaines organisations de la société civile. « Cela doit cesser » a-t-elle affirmé.
Elle reconnaît les progrès accomplis dans ce domaine en Haïti mais on devrait poursuivre les efforts. Pour terminer, elle encouragé le Conseil de sécurité « à fournir au peuple haïtien l’appui nécessaire pour renforcer les institutions, lutter contre l’impunité et promouvoir et protéger les droits de l’homme en tant que fondement de la stabilité et du développement ».
Jean Eugene Jacques
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