Le lundi 18 février 2019, dans une note, la Fédération de la Diaspora Haïtienne d’Europe (FEDHE) et le Front Uni de la Diaspora (FUD) ont fixé leur position sur la conjoncture actuelle du pays.
Dans cette note, La FEDHE et le Front Uni de la Diaspora expriment leurs craintes face à la dégradation de la situation sociale, politique et économique en Haïti. « Ils sont prêts à offrir leur services pour aider le pays à sortir de cette crise qui pénalise la population », a affirmé les deux organisations.
La FEDHE et le FUD invitent tous les haïtiens à une prise de conscience collective
Par ailleurs, la FEDHE et le FUD invitent tous les haïtiens à une prise de conscience collective dans le but de libérer le pays définitivement de ces crises cycliques qui mettent en péril l’avenir de nos enfants, de nos institutions et questionnent même les fondements de la nation.
« Les luttes constatées au sein de nos élites économiques et politiques ajoutées aux conditions de vie déplorables de la grande majorité de la population qui vit avec moins de US$ 1,90 par jour ont contribué en toute logique à créer ce climat social explosif dot les conséquences ne feront qu’empirer si aucune décision sage et intelligente n’est prise dans les prochains jours », déclarent les deux organisations.
En outre, la FEDHE et le FUD expriment leurs sympathies aux familles des victimes des dernières manifestations et profitent l’occasion pour dénoncer toutes formes de violence. Ils encouragent les autorités à redoubler d’efforts pour répondre aux principales revendications de la population. « Déracinement de la corruption au sein de l’administration, aboutissement du dossier petro Caribe ».
Enfin, la FEDHE et le FUD invitent « chaque haïtien, indépendamment de ses origines, son pays de résidence, son appartenance sociale, politique et religieuse à s’engager dans un dialogue franc, constructif et sans tabou avec l’autre en vue d’analyser les erreurs du passé, prendre en compte les revendications d’aujourd’hui et d’élaborer ensemble pour l’avenir un nouveau contrat social qui profite à tous ».
Jean Eugène Jacques