Le 24 janvier dernier, l’Association nationale des médias haïtiens (ANMH) a eu une rencontre pour questionner les défis auxquels s’affronte le secteur. Pour l’occasion, les membres de l’ANMH ont discuté des problèmes que surmontent les médias en Haïti et ont envisagé des pistes de solution. Il s’agit entre autres des défis d’ordre légal, fiscal, énergétique, numérique. Ils comptent faire une approche rationnelle de la situation tout en maximisant leurs efforts.
Durant la rencontre les membres de l’Association ont renouvelé leur confiance aux membres du conseil de ladite association. Cette réunion visait à rythmer leur position dans la perspective de négociation avec l’Etat.
Selon Frantz Duval, président de l’Association, les médias s’affrontent à trois grands défis: l’électricité,les changements par les instances de régulation et la révolution numérique.
Quant à Mme Pierre-Paul, Directrice de programme de radio kiskeya et membre de l’ANMH, elle exhorte l’Etat à considérer les médias comme des entreprises, et non des entreprises commerciales. « Ce qui est pénible, c’est que le pays ne les offre pas un milieu serein pour les faciliter le boulot, voire les accompagner » déclare la présentatrice de « jounal katrè ». Elle a profité pour saluer la franche contribution de la population pour remettre en onde la radio de l’île.
Suite à cette réunion, M. Tiamengole Clerville, PDG de Flamax FM de Miragoâne, envisage déjà des retombées positives pour les médias émettant en province, qui n’ont que de faibles moyens. C’est juste une pitance qu’ils reçoivent des commanditaires pour les publicités. En ce sens, le PDG de Flamax demande à ce que l’Etat les décharge de quelques taxes.
Maudeline CHÉRILUS