Après les élections présidentielles anticipées au Venezuela, le 20 mai 2018, Nicolas Maduro a été réélu président du Venezuela pour un deuxième mandat. Un résultat qui ne fait pas l’unanimité dans la classe politique du pays et dans une portion de l’international. Ce nouveau mandat du président Vénézuélien doit débuter le 10 janvier 2019.
À l’issue d’une réunion organisée ce vendredi 4 janvier 2019 dans la capitale péruvienne, treize sur quatorze pays du Groupe de Lima estiment « illégitime » le deuxième mandat de Nicolas Maduro. L’annonce a été faite par le chef de la diplomatie péruvienne, Nestor Popolizio.
Seul le Mexique, dirigé par le président de gauche Andrés Manuel Lopez, n’a pas signé cette déclaration.
Le ministre des Affaires étrangères péruvien a affirmé que « Cette déclaration porte un message politique fort : le principal est sans nul doute la non-reconnaissance de la légitimité du nouveau mandat du régime vénézuélien ».
En fait, le Groupe de Lima avait réuni ce vendredi dans la capitale péruvienne pour augmenter la pression sur Caracas. Les États-unis qui ne font pas partie du groupe, ont participé pour la première fois à la réunion par vidéoconférence. « Il est très important que le Groupe de Lima ait fait cette déclaration afin de continuer à exercer une pression en vue de la restauration de la démocratie au Venezuela », a déclaré le ministre péruvien.
Le Groupe de Lima est composé de 13 pays d’Amérique Latine (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, Guyana et Sainte-Lucie) ainsi que le Canada. Ce groupe a été créé en 2017 au moment où le Venezuela était agité par de violentes manifestations.
Avec AFP