La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif a adressé une lettre au Premier ministre l’informant du refus de certaines institutions étatiques de coopérer aux enquêtes de la Cour sur le pétrocaribe. Plusieurs institutions dont l’INFP, Institut National de la Formation Professionnelle, dirigée par Maguy Durcé, sont pointés du doigt par la Cour. Mme Durcé quant à elle est montée au créneau pour porter un démenti formel à ce dont l’accuse la CSC/SA.
Dans une note en date du 22 décembre 2018, Maguy Durcé a démenti avec force ce dont l’accuse la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA). Elle dénonce l’institution qui enquête sur la dilapidation des fonds de pétrocaribe de mener une campagne de dénigrement contre sa personne.
Maguy Durcé a fait savoir que l’institution qu’elle dirige collabore toujours aux enquêteurs de la Cour des Comptes. En dépit de ne pas se trouver en Haïti au moment des enquêtes, l’INFP a mis à la disposition de enquêteurs espace de travail et véhicule afin de pouvoir bien mener leurs activités. Le Directeur de planification a bel et bien assuré les suivis avec eux, affirme-t-elle.
Elle a terminé la note en insistant sur le fait de continuer à inviter les différentes directions et services de l’INFP de pouvoir collaborer avec les enquêteurs en vue de faire lumière sur la dilapidation des fonds de Pétrocaribe.
Parmi les institutions de blocage identifiées par la CSC/CA, l’INFP est la seule par la voix de Maguy Durcé ayant réagi jusqu’à date. Le rapport sur la dilapidation des fonds de Pétrocaribe annoncé par la Cour des Comptes sera-t-il toujours prêt en janvier 2019?
Margella Douyon