Selon Michel Forst, le rapporteur spécial des Nations-Unies pour les défenseurs des droits de l’homme, « plus de 3500 défenseurs ont été tués ces 20 dernières années ».
A l’occasion des activités de commémoration de la Journée des droits de l’homme, le 18 décembre 2018, Michel Forst affirme que « les premiers responsables de la mort des défenseurs des droits de l’homme, sont les Etats ». Ainsi évoque-t-il que « tous ces Etats ont adopté la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme en 1998 ». C’était aussi le moment pour le chef de l’ONU d’évoquer le danger auquel ces hommes et ces femmes font face habituellement.
En ce sens, le Secrétaire Général des Nations-Unies, Antonio Guterres, déclare que « Nous entendons régulièrement parler d’abus commis à l’encontre de défenseurs des droits de l’homme, assassinats, disparitions, tortures, emprisonnements arbitraires et autres tentatives visant à les réduire au silence ». Il continue pour dire que « ces individus et groupes courageux restent déterminés à faire la lumière sur les coins les plus sombres du globe, partout où des violations des droits de l’homme se produisent ».
Ils donnent la parole aux sans voix
Pour le Secrétaire Général des Nations-Unies, les défenseurs accordent la parole aux sans voix et défendent les plus faibles contre l’injustice. Il indique qu’ « ils représentent tous les droits, économiques, civils, politiques, sociaux et culturels ». Le chef de l’ONU poursuit dans ses déclarations pour dire qu’ « ils soutiennent l’état de droit ou œuvrent pacifiquement pour modifier les lois afin que les femmes et les filles, les communautés autochtones, les minorités et d’autres groupes marginalisés puissent exercer leurs droits ».
Les défenseurs des droits de l’homme travaillent à l’autonomisation des gens par l’éducation. Ils aident aussi à protéger les autres défenseurs du harcèlement, de l’intimidation ou des arrestations dans tous les coins du globe.
Jean Eugène Jacques