Le mardi 18 décembre 2018, L’Organisation des Nations Unies (ONU) a décerné son prix des droits de l’homme à trois femmes et une organisation non gouvernementale (ONG).
L’Assemblée Générale des Nations Unies a créé ce prix le 19 décembre 1966 par la résolution 2217. Ainsi, le 10 décembre 1968 à l’occasion du 20e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, ce prix a été accordé pour la première fois. Depuis cette date, l’ONU donne ce prix tous les cinq ans.
La Tanzanienne Rebecca Gyumi militante pour le droit à l’éducation des filles, la défunte Pakistanaise Asma Jahangir avocate spécialiste des droits de l’homme (à titre Posthume), la première femme avocate autochtone du Brésil Joenia Batista et l’ONG Irlandaise FRONT LINE DEFENDERS, sont les lauréates du prix des droits de l’homme de l’ONU. Cette cérémonie a été déroulée au siège de l’ONU à New-York lors des activités de commémoration de la Journée des droits de l’homme.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a déclaré au moment de la remise du prix, « alors que nous célébrons le 70e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, il est important de reconnaitre les défenseurs des droits de l’homme qui s’emploient à faire respecter la Déclaration et à faire des droits de l’homme une réalité pour tous ».
Le chef de l’ONU a profité l’occasion pour saluer les « contributions exceptionnelles » de ces femmes et de l’ONG protectrice des défenseurs des droits humains en danger. Il a expliqué que « leur travail, ainsi que celui d’autres défenseurs des droits de l’homme du monde entier, est essentiel pour nos efforts collectifs visant à maintenir la paix et à assurer un développement durable, sans exclusive et le respect des droits de l’homme pour tous ».
Jean Eugène Jacques