Alors que le mouvement Petrochallenge tend à se revitaliser, le dossier Dermalog prend de plus en plus de place dans l’actualité nationale. Pour se classer au-dessus de tout soupçon, l’Ambassade d’Allemagne en Haiti, par le biais de son Ambassadeur, fait le point.
Port-au-Prince, mardi 18 décembre 2018 (haititweets.com).- Selon les informations rapportées par Radio Métropole, l’Ambassadeur d’Allemagne en Haïti, Jens Peter Voss, informe que la dite Ambassade n’est pas impliquée dans le « processus de signature du contrat entre Dermalog et l’Etat haïtien ».
Ce contrat, qui sème des épines sur le chemin de la Première Dame de la République Martine Moise et du gouvernement, est regorgé d’irrégularités flagrantes suivant la commission éthique et anticorruption du Sénat. Il a été paraphé, rappelons-le, pour la fabrication des nouvelles cartes d’identification nationale.
L’Ambassade d’Allemagne n’a rien à voir ni de loin, ni de près dans les négociations ayant abouti à la signature de ce contrat, selon le diplomate. Ce dernier défend le fait que le gouvernement fédéral insiste sur les exigences faites aux entrepreneurs allemands de respecter des procédures légales dans la signature de tout contrat.
Ainsi, l’Ambassadeur se targue du fait que toute entreprise allemande ou toute firme allemande est instruite de respecter « la transparence dans tout contrat signé ». Et ce que ce dernier doit être conclu hors « corruption ».
Après le démenti formel apposé par la Première Dame arguant sa non implication dans les négociations et la signature de ce contrat, il parait urgent d’avoir des éclaircissements du Ministre de la Justice de l’époque et de l’ancien Ministre des Finances. Un contrat, suivant les informations disponibles, exécuté sans l’avis de la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA).
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