Le jeudi 29 novembre 2018, sur la plateforme LiveAtState du Département d’état a eu lieu une conférence de presse sur le VIH. Avec à l’honneur la coordonnatrice américaine de la lutte contre le Sida dans le monde et représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie sanitaire, l’ambassadrice Deborah L. Birx.
Ravie de toutes les avancées dans la lutte contre le VIH, l’ambassadrice Dirx annonce qu’un système de distribution de médicaments pour séropositif est disponible un peu partout et récemment à la frontière de Lesotho en Afrique australe.
La circoncision réduit le risque d’attraper le VIH
Pour prévenir le VIH des moyens et techniques personnels sont à envisager. En effet, il existe de réelles options pour les hommes qui craignent d’être exposés. L’ambassadrice Dirx a assuré que « Si vous êtes circoncis, nous savons que votre risque est réduit de près de 65% » .
Le PrEP comme solution
Ces solutions novatrices tiennent aussi compte des environnements à haut risque. « Les hommes qui sont séronégatifs pour le VIH ont un médicament appelé PrEP(Prophylaxie Pré-Exposition) qu’ils pourraient prendre chaque jour pour les empêcher de propager le virus » rajoute Mme Dirx
La Prophylaxie pré-exposition par voie orale(PrEP) est un outil de prévention du VIH qui peut être utilisé par les personnes séronégatives pour prévenir une infection au VIH.
La nécéssité de connaitre son statut
Lors de cette conférence de presse l’ambassadrice Dirx a déploré que « Les hommes à risque de contracter le VIH ne se présentent pas pour se faire dépister. Ceci est votre passage vers les activités de prévention pour rester négatif ou si vous êtes positifs pour une vie saine. » Non sans insister que « la clé de cela est de connaitre son statut« .
L’ambassadrice Dirx assure la disponibilité de ces tests à travers le monde avec les programmes PEPFAR et ONUSIDA qui sont en partenariat étroit. De plus, l’existence de deux partenariats publics-privés aux noms de MenStar et DREAMS que l’ambassadrice considère comme étant « La clé de notre succès« . Car ces partenariats atteignent et encadrent les hommes et les femmes afin « de les faire entrer dans nos établissements et réduire les taux d’infection par le VIH » informe-t-elle.
Des traitements en cours
Par ailleurs, Mme Dirx rappelle le soutien du gouvernement des États-Unis dans la recherche de traitement du VIH. « Il existe donc une unité spéciale au NIH (National Institutes of Health) qui examine spécifiquement chacun des types de recours et vérifie leur fonctionnement réelle ou non » et « ces tests sont effectués dans des conditions très rigoureuses. » rassure-t-elle.
La représentante annonce également l’arrivée d’un nouveau cocktail qu’elle prévoit très efficace. « Nous savons aujourd’hui que si vous prenez ce médicament, non seulement vous prospérez, mais vous empêchez l’infection des autres » a-t-elle fait savoir.
Margella Douyon
