Le lundi 10 décembre 2018, le département du Trésor américain a informé que des sanctions financières ont été prises à l’encontre de trois hauts responsables nord-coréens pour violations des droits de l’homme. Les sanctionnés répondent au nom de Ryong Hae-choe, un très proche conseiller de Kim Jong-un; Kyong Thaek-jong, Ministre de la Sécurité d’État, et Kwang Ho-pak, Directeur du département de la propagande et de l’agitation.
Les sanctions sont une réplique aux violations des droits de l’homme et à la censure exercée par Pyongyang.
Les modalités des sanctions
Pour les modalités des sanctions, Washington a procédé au gel des actifs sous juridiction américaine et interdiction de transaction avec toute personne qui habite aux États-Unis. Elles concordent bien avec le rapport semestriel du département d’État sur les violations des droits de l’homme en Corée du Nord.
Le porte-parole du département d’État, Robert Palladino, explique que : « Les abus contre les droits de l’homme en Corée du Nord demeurent parmi les pires au monde et comprennent des exécutions extrajudiciaires, du travail forcé, de la torture, des détentions arbitraires prolongées, des viols, des avortements forcés et d’autres violences sexuelles ».
Le département du Trésor dans un communiqué, raconte que les sanctions imposées aux dirigeants nord-coréens pointent les projecteurs sur le traitement des personnes en Corée du Nord.