Le rythme musical populaire de la Jamaïque, le reggae, a été inscrit ce jeudi dans la liste des patrimoines culturels de l’humanité par un comité de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la Science et la Culture [UNESCO].
À Port-Louis, la capitale de l’Ile Maurice, c’est donc un comité spécialisé de l’UNESCO qui s’est réuni pour inscrire le reggae comme patrimoine de l’humanité qui rejoint une liste d’environ 400 autres traditions culturelles.
Le comité a souligné la « contribution » du reggae à la prise de conscience internationale « sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité et à sa dimension à la fois cérébrale, socio-politique, sensuelle et spirituelle. »
Il est à rappeler qu’il s’agit d’un rythme populaire exclusivement jamaïcain pour la plupart, qui a émergé à la fin des années 60 et se revendique souvent comme la musique des opprimés touchant la question des inégalités sociales.
Un rythme musical dont les textes touchent en grande partie la paix dans le monde et condamnent aussi l’injustice.
Le reggae a connu un grand succès avec Robert Nesta dit [Bob] Marley et tant d’autres artistes influents tels que Peter Tosh, Alpha Blondy, Lucky Dube, Buju Banton pour ne citer que ceux-là.
Cette reconnaissance permettra à l’UNESCO de protéger la culture reggae de même que les quelques 400 autres patrimoines culturels déjà sur la liste.
À noter que le comité devra se réunir jusqu’à samedi pour examiner 40 autres demandes d’inscription.
Jean Almando FRANCOIS
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