Il n’y a pas grève. C’est ce qui parait être officiel. A en croire Changeux Méhu d’un syndicat de transporteurs, cité par un confrère, il n’en a pas été « formellement informé » et ne soutient aucune grève. Toutefois, autour de 8 du soir, ce dimanche, une radio de la capitale a rappelé qu’une grève est prévue pour 3 jours à partir de ce lundi. Dans cette incertitude haititweets.com a rencontré des parents.
« Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités » a confié une mère vivant à Martissant, jointe au téléphone ce dimanche. Selon elle, « l’Etat parait être résigné alors que la population ne peut plus vivre dans ses conditions ». Elle concède que « ses enfants doivent aller à l’école ». Même si, dans la foulée, elle se plaigne d’un autre côté de la « qualité » de l’éducation.
C’est le même son de cloche de la part d’un professeur de lycée et parent de deux filles. Il croit que : « si le gouvernement ne peut pas assurer la réouverture des classes cette semaine et le transport interurbain, le gouvernement n’a plus sa place ».
D’autre part, Il critique vertement ceux qui ont orchestré « la situation de tension et d’insécurité qui sévit dans le pays » ces derniers jours. Il croit que « ce n’est pas uniquement parce que les leaders de l’opposition n’ont pas leurs enfants en Haïti qu’ils agissent ainsi ». Il estime que le problème est plus profond, mais a hésité pour se prononcer en détail.
Un troisième parent du Cap-Haitien informe qu’il a « mobilisé » tous les parents de son quartier pour s’assurer que leurs enfants « aillent à l’école, ce lundi ». Questionnant sa méthode de sécurité, il dit « ne pas vouloir se laisser intimider indéfiniment et prend aussi le gouvernement au mot ».
En effet, le gouvernement a annoncé que toutes les dispositions sont prises pour la reprise totale des activités. Rendez-vous ce lundi matin.
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