Depuis 2013, l’Unesco a institué le 2 novembre comme la journée pour dénoncer les crimes contre les journalistes à travers le monde. Cette journée a été baptisée « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes ».
L’Unesco avait pris cette décision en mémoire des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, qui ont été assassinés au Mali le 2 novembre 2013. En France, sous la décision de Reporters sans frontières, la Tour Eiffel avait été éteinte pour observer une minute de silence la veille de la journée, le 1er novembre 2018.
Selon un rapport publié le jeudi 1er novembre 2018 par l’Unesco, neufs cas sur dix de ces professionnels assassinés n’ont jamais été menés devant la justice. En 2006 l’Unesco avait condamné les meurtres de 1010 professionnels des médias. La Directrice Générale de l’Unesco, Audrey Azoula, a affirmé que « la lutte contre l’impunité fait partie intégrante de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et de l’accès à l’information ».
Depuis le début de l’année 2018 jusqu’au mois d’octobre, l’Unesco a dénombré l’assassinat de 86 journalistes. Et en 2017, 90% des journalistes tués, sont des professionnels locaux travaillant sur la corruption, la criminalité et la politique.
Jean Eugène Jacques