Des manifestations sont réalisées dans presque toutes les grandes villes du pays. Le challenge était de taille pour la Police Nationale qui, suivant plus d’un, a dégagé un grand professionnalisme dans la gestion des tensions.
Les instants de violences qui ont émaillées ces manifestations ont fait au moins 5 morts et une quinzaine de blessés. Port-au-Prince, Saint-Marc et les Cayes ont été particulièrement témoins des scènes les plus horribles.
Quatre (4) morts à Port-au-Prince. Cela a commencé à Delmas 2, suivant la chronologie des informations. Ensuite c’est à Delmas 40b qu’un homme âgé a été atteint de 3 balles. Enfin, Pacot et Lalue ont chiffrés les deux autres victimes.
Ces morts ne seraient pas d’origine policière. Selon les témoins, des manifestants ou d’autres personnes non identifiées qui méprisent rassemblement sur le communiqué du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP) sur le permis de port d’armes, pour cette période.
Encore un mort et des blessés dans plusieurs villes
Aux Cayes, un mort est compté dans le camp de la Population. Un policier est mis en cause, par le frère de la victime. Là aussi, il y eu plusieurs blessés par balles dont l’un très grave. Au même moment, un blessé par balles a été signalé à Mirebalais parmi ceux ayant érigées des barricades enflammées empêchant la circulation de Mirebalais vers Saut d’eau.
La liste des blessés s’est allongée au cours de la journée. Au moins deux journalistes et des agents de la MINIJUSTH blessés à Saint-Marc, sous des jets de pierres de jeunes protestataires. Quatre parmi ces derniers seraient blessés, après avoir démoli des bus transportant des journalistes vers Port-au-Prince.
Au Cap-Haitien, des blessés dénombrés par des agents de la police Nationale, ont été transportés à l’hôpital Justinien. Pendant que d’autres ont été inventoriés à Port-au-Prince et à Fort-Liberté, il est à noter que tôt dans la matinée, un agent de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) a été blessé à la tête à Pont Rouge.
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