« Alerte du président. Ceci est un test du système national d’alerte d’urgence sans fil. Aucune action n’est requise ».
Voici le message qu’ont reçu, simultanément, 225 millions d’Américains sur leur smartphone, mercredi 3 octobre. Si l’envoi de message d’alerte test est assez courant aux États-Unis, à l’échelle locale, c’est la première fois qu’elle est testée au niveau national.
L’objectif de ces messages est d’alerter et de donner des instructions à la population en cas de danger national : attaque terroriste, pandémie, ou encore catastrophe naturelle…
Mis en place par « l’Agence Fédéral des situations d’urgence », ce système ne peut être déclenché que par le président des États-Unis ou une personne qu’il désigne.
Des réactions mitigées
« Est-ce que je pense que c’était nécessaire ? Absolument pas », témoigne Ramon Atwater, un citoyen américain. Son compatriote Oren McDermid, quant à lui, juge que l’action « pourrait être nécessaire en cas d’urgence », préférant ce système plutôt qu’être « réveillé en plein milieu de la nuit par quelques tweets. »
D’autres, à l’image de Diane Nikitovitch, sont simplement inquiets. Elle se dit « préoccupée par l’expansion des pouvoirs présidentiels. » Elle continue : « J’ai vu que cela s’était considérablement développé au cours de ces vingt dernières années. Et cela m’inquiète (…)